BAMAKO

Publié le par cricri

Dans ma lancée, j'avais oublié ce film que nous avons vu il y a 15 jours. Bamako.

On avait lu plein de bonnes critiques sur ce film du coup, on s'y est précipité.

L'idée du film : faire le procès de l'Afrique contre le FMI. En effet, le FMi a financièrement aidé beaucoup d'états africains, mais l'aide du FMI était soumise à des conditions : laisser la voie libres aux sociétés privées occidentales pour acquerir les biens des pays. En gros, ces pays ont vendu leurs ressources et leurs services à l'Occident. Ainsi, l'eau, la santé, l'école, ... n'appartiennent plus à ces états mais à des Sociétés privées occidentales et les africains ne peuvent plus y avoir accès car ces services sont facturés trop cher par rapport à leurs revenus !

Donc, politiquement, le film est excellent.

En revanche, cinématographiquement, c'est d'une lenteur !!!!!!!!!! Bon, faut dire que depuis qu'on a Arthur, on ne va qu'à la séance de 22h, et là, c'était un vendredi soir, après une très grosse semaine de boulot. Donc, on avait une envie de s'endormir. Grâce à Dan, on est restés jusqu'au bout !Moi, j'avais envie de partir.

Le seul moment un peu "animé" du film, c'est l'extrait de la plaidoirie des deux avocats de l'Afrique.

Autour de ce procès, il y a des histoires parallèles et des palabres ....

En résumé : oui aux films politico-intello-engagés (la cauchemard de Darwin, Mondo-Vino, ...) mais non aux films chiants, y'a des limites quand même !

L'histoire :

Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire...
Dans la cour de la maison qu'ils partagent avec d'autres familles, un tribunal a été installé.
Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu'ils jugent responsables du drame qui secoue l'Afrique.
Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour.
Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l'Afrique de réclamer ses droits...

Publié dans Ciné

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M
Pas chiant du tout , il faut juste accepter la lenteur africaine et le côté palabres sur la place du village et être attentif au peu que l'on peut deviner de la vie privée des gens sur toile de fond de colonialisme post moderne. C'est vrai que ça demande un effort de changer de registre par rapport à ce qu'on l'habitude de voir au cinéma.<br /> Je recommande chaleureusement le film BABEL que j'ai trouvé excellent
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